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QUIZ PRIMES

Doit-on proratiser la prime d’ancienneté d’un salarié qui part en cours de mois ?

  • OUI
  • NON

 

 

 

 

 

 

 

 

Doit-on proratiser la prime d’ancienneté d’un salarié qui part en cours de mois ?

  • OUI
  • NON

OUI. Hormis le cas où la prime d’ancienneté serait fixée forfaitairement par la convention collective ou un accord d’entreprise, elle est calculée au prorata du nombre d’heures de travail.

 

 

 

Un usage prévoit l'octroi d'une prime de 13ème mois aux salariés présents au 31 décembre. Un salarié démissionne en novembre, il a droit à une partie de la prime.

  • vrai
  • faux

Faux. Lorsque le versement d’une prime est conditionné par la présence du salarié dans l’entreprise à une certaine date, ce dernier ne peut prétendre au paiement de la prime s'il quitte l'entreprise avant cette date, même proportionnellement à son temps de présence (prorata temporis).

Attention cependant de ne pas avoir créé un usage en ayant déjà pratiqué la proratisation antérieurement dans la même situation.

Quels sont les critères à respecter pour qu’une prime exceptionnelle ne soit pas soumise à cotisations sociales ?

Aucun. Une prime exceptionnelle est un élément de salaire soumis à cotisations et contributions sociales. Seules certaines dispositions législatives peuvent parfois déroger à cette règle, mais en dehors de ces cas, la prime est soumise à cotisations.

Sur le salaire de septembre, l’entreprise verse à ses salariés une « prime de rentrée scolaire » d'un montant de 200 €. Cette année, elle souhaite la réduire à 100 €. Est-elle encore dans les temps si elle prévient début juillet ?

  • OUI
  • NON

 

Il convient de vérifier l'origine de la prime

Les modalités de versement d'une prime de rentrée scolaire sont prévues par la source qui instaure cette prime :

  • attribution discrétionnaire et libre de l'employeur 
  • convention collective 
  • accord atypique ou usage 
  • contrat de travail.

C'est en s'y rapportant que l'employeur appréciera s'il peut réduire la prime.

Prime de rentrée scolaire libre

L'employeur peut, en toute liberté, verser pour n'importe quel montant une prime de rentrée scolaire dite « bénévole ». Dans ce cas, il peut librement la modifier dans son montant comme dans ses modalités d'attribution. Dans ce cas, la prime de rentrée scolaire peut, par exemple, être versée pour un montant de 200 €, puis être modifiée et passer à 100 € l'année suivante, selon le bon vouloir de l'employeur.

Prime conventionnelle

Lorsque la prime de rentrée scolaire est prévue par une convention collective ou un accord collectif à un échelon dépassant l'entreprise (ex. : convention collective nationale), l'employeur doit respecter les modalités de calcul et de versement qui y sont fixées. Il ne peut pas les adapter de sa propre décision.

S'il s'agit d'un accord d'entreprise ou d'établissement, l'employeur doit d'abord obtenir la modification de ce texte :

- soit en négociant, lorsque c'est possible, un avenant de révision de ce texte

- soit en dénonçant le texte et en le renégociant.

Compte tenu de la procédure et du temps nécessaire à la négociation, aucune de ces solutions ne permet la modification d'un avantage conventionnel en quelques semaines. Modifier en juillet une prime versée en septembre paraît donc exclu.

Prime de rentrée scolaire issue d'un accord atypique ou d'un usage

Si c'est un usage qui instaure la prime de rentrée scolaire, l'employeur doit le dénoncer pour pouvoir toucher à la prime. Cela suppose, notamment, qu'il respecte un préavis et informe les salariés et les représentants du personnel. Les conditions sont identiques pour modifier un accord atypique (accord conclu avec des personnes n'ayant pas qualité pour conclure un accord collectif).

Agir en juillet pour une prime versée en septembre paraît un peu court.

Prime de rentrée contractuelle

Lorsque la prime de rentrée scolaire est prévue au contrat de travail, la modifier revient à modifier la rémunération du salarié. Il est donc impératif de recueillir son accord explicite. Cet accord est formalisé dans un avenant au contrat. Ces conditions strictes peuvent compromettre la réduction du montant de la prime. Sans compter le fait que la solution pourra alors varier d'un salarié à l'autre (accord, refus, accord partiel...).