Lorsqu’un salarié est nourri en cantine, en restaurant d’entreprise ou interentreprises, il est fréquent que sa participation personnelle au prix du repas soit relativement modique en raison des subventions versées par l’employeur et/ou le CSE. Faut-il considérer que le salarié bénéficie d’un avantage soumis à cotisations ?
Pour les salariés nourris en cantine ou en restaurant d’entreprise ou interentreprises, géré ou subventionné par l’entreprise ou le CSE, la fourniture de repas à la cantine de l’établissement moyennant une participation des salariés constitue, en principe, un avantage en nature (BOSS, Avantages en nature, § 160, 01/01/2025).Avantage en nature nourriture
Cet avantage doit être réintégré dans l’assiette des cotisations pour un montant évalué à la différence entre la valeur de l’avantage en nature nourriture (5,45 € par repas en 2025, hors hôtels-cafés-restaurants) et le montant de la participation personnelle du salarié.
L’avantage en nature peut être négligé lorsque la participation du salarié est au moins égale à 50 % de l’avantage en nature repas (soit 50 % × 5,45 € = 2,73 € en 2025) (BOSS, Avantages en nature, § 170, 01/01/2025).